Son univers sombre articulé autour du fameux château du Comte Dracula (Castlevania), qui ne cesse de changer de forme depuis des siècles, les créatures qui en peuplent ses murs et dont les origines viennent d'un grand nombre de mythologies, légendes et références littéraires (parfois obscures), etc., bref, il y a là de quoi contenter tout amateur de mythes ou de jeux-vidéo à tendance fantastique.
Pour rappel, la série a débuté en 1986 avec le titre : "Castlevania" et se basait fortement sur le classique de la littérature de Bram Stoker : "Dracula" mais également sur certains incontournables du cinéma d'horreur ("Frankenstein", "La Momie", ...).
Artwork de "Castlevania : Lords of Shadow 2".
Avec le temps, Castlevania étoffera son scénario et son bestiaire au point que certains auront dans l'idée de copier la recette (Rusty en est un parfait exemple), d'autres créeront des jeux basés sur la licence, histoire de proposer une aventure nouvelles aux joueurs (et rendre hommage à Castlevania à leur façon).
Il est inutile que je vous parle en détail de ce qu'est Castlevania (il existe déjà un article - plus ou moins complet - sur le sujet), je vous décrirai plutôt quelques Fan-Games (jeux faits par des fans) basés sur la série.
L'intérêt principal de cet article sera de vous montrer des jeux faits avec peu de moyens mais dotés d'un potentiel créatif certain (ce sera également ma façon de dire merci à ceux et celles qui ont créé ces Fan-Games gratuitement pour notre plus grand bonheur à tous).
Loin de moi l'envie de vous dresser une liste interminable de noms de jeux, je préfère davantage vous en décrire certains (ceux qui m'ont marqué ou qui semblent prometteurs) avec force détail.
En sus des habituelles descriptions et vidéos, je vous mettrai un lien vers chaque jeu (quand c'est possible) afin de vous donner l'occasion de vous frotter à ces créations de fans... faites pour les fans.
Armez-vous de votre fouet préféré et replongeons-nous de ce pas dans l'univers sombre de Castlevania !
Informations complémentaires :
- Abraham Stoker (plus connu sous le nom de "Bram Stoker") était un écrivain britannique du XIXème siècle (décédé en 1912) qui a connu la célébrité grâce à son ouvrage : "Dracula".
Je ne m'étendrai guère au sujet du livre (un article sur les Vampires se prêterait bien mieux pour cette occasion), je préciserai juste que l'un des personnages principaux (Dracula) est basé sur le personnage historique : Vlad III Basarab (surnommé Vlad l'Empaleur), un prince de Valachie dont la cruauté a été grandement exagérée.
- "Frankenstein" est un film d'horreur américain basé sur le roman gothique de Mary Shelley : "Frankenstein ou le Prométhée moderne".
Le film (sorti en 1931) met en scène le docteur Victor Frankenstein, un savant qui souhaite créer la vie à partir de morceaux de cadavres.
Le Monstre et Frankenstein (par Christian Schwager).
L'expérience prendra un tour tragique lorsque l'assistant du docteur, Fritz, fournira le cerveau d'un assassin pour finaliser la créature...
"Le Monstre" sera joué par Boris Karloff, un acteur britannique qui accèdera à la célébrité grâce à ce rôle.
- "La Momie" ("The Mummy") est un film d'horreur américain réalisé par Karl Freund et sorti en 1932.
L'histoire met en scène des archéologues qui découvrent la momie d'Imhotep (un prêtre qui a été momifié vivant pour être tombé amoureux de la princesse Ank-Souh-Namun) et réveillent le cadavre par accident. L'être fraîchement ranimé s'enfuira avec le parchemin de Thot (qui permet de ranimer les morts)... et vous découvrirez bien la suite sans moi.
Rusty :
Sorti en 1993 sur NEC PC-9801 et produit par C-Lab, "Rusty" est un jeu d'action Side-scroller (jeu à défilement horizontal) considéré comme le "Castlevania clone" par excellence.
Dans ce jeu, nous incarnons Rusty Sprinkle, une chasseuse de Vampires qui se rend à Bloodsoon Castle afin d'empêcher la résurrection du Comte Monte Carlo (sans rapport avec le cirque de Monaco) et de sauver les jeunes filles capturées par la Vampire : Bloody Mary (à ma grande navritude, ce personnage s'appelle réellement ainsi...).
Loin d'être mauvais, le jeu en lui-même est découpé en 10 longs stages. Il faudra par contre vous habituer à l'héroïne aux cheveux verts qui semble tout droit sortie d'un donjon sadomasochiste (le fouet qu'elle manie ne fera que renforcer cette impression...).
Chaque niveau vous emmènera dans une des sections du Château Bloodsoon où vous devrez explorer les salles afin de découvrir les clés qui vous permettront d'ouvrir les portes scellées. Vous devrez également éviter les pièges et affronter des hordes de créatures pour enfin faire face au Boss de la zone.
En sus de son fouet, l'héroïne pourra faire appel à différents pouvoirs (invoquer un hibou qui attaquera les ennemis, devenir temporairement invulnérable, ralentir le temps et une attaque de zone explosive) qui faciliteront l'élimination de ses adversaires.
On reconnaît dans le jeu des mécaniques propres à Castlevania : la capacité de pouvoir s'accrocher avec son fouet à certains objets ("Super Castlevania IV"), les clés qui ouvrent des portes ("Vampire Killer"), etc.
Simon Belmont (encré par Scott Atkins et colorisé par Simon Gough).
Pour finir, je dirai que Rusty est très loin d'être médiocre (même si je ne suis pas un grand fan du design). Les musiques ne sont pas mal du tout, la durée de vie est assez conséquente et le jeu ne sera pas aisé à boucler.
Histoire de vous faire votre propre idée, voici une vidéo de gameplay du premier niveau de Rusty :
Informations complémentaires :
- NEC PC-9801 est une série d'ordinateurs japonais 16/32 bits qui a connu un grand succès grâce à son énorme bibliothèque de jeux (dont la majorité n'est jamais sortie du pays du Soleil Levant).
- "Super Castlevania IV" est un remake de "Castlevania" (premier du nom) et de "Vampire Killer".
Le jeu est sorti en 1991 (1992 pour l'Europe) sur la Super-Nintendo.
Assez classique, "Super Castlevania IV" introduit tout de même deux mécaniques de gameplay assez originales : la capacité de pouvoir agiter son fouet dans toutes les directions et celle de pouvoir l'employer pour s'accrocher à certaines surfaces pour jouer les funambules.
- "Vampire Killer", est le second Castlevania (sorti en 1986 uniquement sur MSX).
Ce jeu - où l'on incarne Simon Belmont -, est un remake du premier Castlevania. Il se différencie de son aîné par son gameplay qui nécessitera d'explorer le château pour découvrir des clés qui vous permettront d'ouvrir des portes et des coffres.
Je précise au passage que "Vampire Killer" est aussi le nom du fouet que manie le clan Belmont et le titre d'un morceau de musique associé à Simon Belmont.
- Les MSX (Machines with Software eXchangeability) formaient une gamme d'ordinateurs destinés au grand public et produits sur le sol nippon (japonais).
Les démos :
Comme vous l'aurez sans doute compris, ce chapitre sera consacré aux jeux inachevés ou toujours en cours de création. Commençons de suite avec...
Castlevania Tears of Pain :
1999 est une date importante dans la première timeline (chronologie) de Castlevania.
Cette année sera marquée par l'ultime résurrection de Dracula (censé revenir à la vie tous les siècles) et la destruction finale de sa principale incarnation : Mathias Cronqvist.
Les évènements à propos de ce jeu sont évoqués dans "Aria of Sorrow" et "Dawn of Sorrow".
En résumé, Julius Belmont (dernier membre du clan) parviendra à vaincre et détruire le corps du Comte. Aidé par Alucard (le fils de Dracula), une Belnades (famille de Sorcières dotées de pouvoirs élémentaires) et un prêtre d'Hakuba (ville japonaise située dans la préfecture de Nagano). Le groupe emploiera un rituel qui scellera les pouvoirs et le château du Vampire dans une éclipse solaire pour que cesse enfin le cycle éternel qui ramenait chaque siècle Dracula à la vie.
Julius Belmont selon KurkoBoltsi.
Plus tard, Soma Cruz découvrira qu'il est devenu la nouvelle incarnation de Dracula mais ça c'est une autre histoire...
Bref, si cet épisode semble fort intéressant à jouer, sachez qu'il n'existe pas officiellement... Depuis des années, les fans de Castlevania attendent - en vain - la sortie de ce jeu.
Pour contenter les amateurs du genre, le Français Fawzi Allouache (aidé d'un level designer québecois qui m'est inconnu) s'est mis en tête de réaliser un Fan-game sur cet épisode manquant.
Le jeu est encore à l'état embryonnaire mais vous pouvez voir ci-dessous une vidéo qui vous détaille le menu et quelques secondes de gameplay :
"Castlevania Tears of Pain" nous permettra d'incarner Julius Belmont ou Alucard, les sprites (éléments graphiques du jeu-vidéo capable de se déplacer) des ennemis proviendront principalement des épisodes 2D les plus connus (ceux sur la Nintendo DS et le classique Symphony of the Night) et il y aura 6 niveaux principaux (et 4 levels additionnels).
Si la vidéo semble avare en informations, Fawzi Allouache nous laisse tout de même un joli cadeau : la bande originale du jeu composée par ses soins (le lien vous amènera sur le portfolio du compositeur sur lequel vous pourrez télécharger l'album gratuitement). Vous aurez ainsi de quoi patienter en attendant sa sortie officielle.
Informations complémentaires :
- La série Castelvania possède deux timelines principales (dont il existe des variantes mineures).
La première va de "Castlevania : Lament of Innocence" (épisode où Mathias Cronqvist devient Dracula) jusqu'à "Castlevania : Dawn of Sorrow" (second épisode qui met en scène Soma Cruz, la réincarnation du Vampire).
La seconde est formée par la trilogie des Lords of Shadow (où l'on incarne principalement Gabriel Belmont).
Ponyvania : Order of Equestria :
Avant de parler de cette démo, je souhaite préciser que je ne suis pas un amateur de la série d'animation : "My Little Pony : Friendship is Magic" et ne suis en rien intéressé par le mouvement des Bronies (je préfère les créatures écailleuses, ne vous en déplaise...). Toutefois, je respecte les choix et goûts de chacun.
Mon intérêt principal pour cette démo se basera donc sur l'originalité du concept (et non le fait qu'elle soit liée à MLP).
Jaquette de "Castlevania : Symphony of the Night" version MLP (création de Terrance Lepinski).
Ceux et celles qui ont toujours rêvé de voir une fusion de Castlevania et "My Little Pony : Friendship is Magic" verront bientôt leur souhait exaucé...
En effet, ShadowBrony travaille depuis un certain temps sur ce Fan-Game et je dois reconnaître que le résultat est intéressant visuellement parlant. Voyez plutôt :
Pour l'histoire, je vous laisse la découvrir par vous-mêmes, (étant donné que le jeu est encore à l'état de démo, je me vois mal résumer un travail qui n'est pas encore achevé), mais je tiens à préciser que Ponyvania en lui-même se base beaucoup (en terme d'intro, de décors, d'ennemis, de structure générale, ...) sur le jeu "Castlevania : Order of Ecclesia".
Ponyvania est un genre de Castlevania-like (logique, me direz-vous) en 2D où vous devrez explorer les différents niveaux en les sélectionnant à partir d'une carte de la région (la map est d'ailleurs celle de "Castlevania : Order of Ecclesia").
Niveau gameplay, vous devrez créer un personnage et faire votre choix entre différents types de poneys : les Terrestres (équivalence d'une classe de combattants, le personnage pourra manier des armes de corps-à-corps et porter de armures lourdes), les Licornes (centrées sur la magie, le personnage sera capable de lancer des sorts aux effets variés et bougera plus librement, mais il encaissera moins bien les coups), et les Pégases (un compromis entre compétences martiales et capacités magiques).
Si le concept de classe est sympathique (il est rare dans les Casltevania qu'on vous laisse ce choix), vous vous rendrez vite compte qu'il y a un gros souci avec l'une des trois créatures proposées...
Pour parler un peu mécanique de gameplay, le gros problème de ce jeu est la hitbox des personnages - appelée aussi "masque de collision", la hitbox est la zone où les coups et projectiles provoqueront des dégâts au personnage ou à l'adversaire atteint. Dans la plupart des jeux, vous incarnez une créature humanoïde (ou sur deux pattes) et la hitbox est plus ou moins centrée sur le personnage. Dans ce jeu, vous devrez vous mettre dans la peau d'un équidé (quadrupède, donc) et vu que ce type de créature est tout en longueur... la hitbox sera très grande et il vous sera difficile d'éviter les coups et les attaques adverses.
Cet inconvénient ne pose guère de problème pour un personnage doté de nombreux points de vie ou d'une résistance élevée, mais une créature qui se fie plus sur l'esquive ou la magie risquera bien vite de déguster, ce qui rend la classe de Licorne difficilement jouable.
Autre problème : la quasi-absence de frames d'invulnérabilité ! Pour ceux et celles à qui je parle araméen ancien, la frame d'invulnérabilité est une période de temps (calculée en frames) durant laquelle votre personnage est invincible (souvent après avoir pris un coup).
Dans ce jeu, si votre personnage prend un coup, il fera un bond en arrière en poussant un cri de douleur. Alors imaginez ledit personnage - dénué des fameuses frames d'invulnérabilité - cerné dans un marais bourbeux avec des ennemis partout autour de lui... Vous assisterez bien vite au premier match de tennis inter-marécages avec un poney en guise de balle...
Une autre particularité du gameplay plaira à certains mais en laissera d'autres de marbre : le gain d'expérience et d'équipement.
Logiquement, lorsque vous perdez la partie, la punition pour cet échec est l'obligation de devoir recharger celle-ci au dernier point de sauvegarde. Dans ce jeu, si vous venez à trépasser, vous recommencerez directement au dernier point de sauvegarde mais avec toute l'expérience et l'équipement acquis durant la partie. Ca peut sembler pratique pour les joueurs débutants mais pour ceux plus chevronnés, ça enlève toute notion d'accomplissement ("À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" - Le Cid, Corneille).
Illustration d'Alma Buru et HannibalVox.
Hormis ces quelques défauts, l'univers est intéressant puisque presque toutes les créatures du bestiaire de Castlevania sont remaniées (les têtes de Gorgones remplacées par des têtes de chevaux à la chevelure serpentine, les lanciers changés en chevaux en armure, ...), les décors (un mélange d'éléments tirés de plusieurs jeux combinés) sont classiques mais plaisants, les combats de Boss et mini-Boss (inspirés de la série et des comics de "My Little Pony : Friendship is Magic") sont originaux et il est même possible de jouer à deux.
Bref, même si le jeu n'est pas exempt de défauts, il reste très plaisant à jouer et vaut le coup d'oeil. Du reste, faites-vous votre propre opinion sur le sujet, cliquez sur le lien afin de pouvoir télécharger le jeu et bon amusement !
Informations complémentaires :
- Les Bronies - qui ne sont pas des pâtisseries mal orthographiées mais bien la contraction des mots : "brothers" (frère) et "pony" (poney) - forment une communauté assez présente - certains diront envahissante - sur le Web.
La série "My Little Pony" (créée par Hasbro), qui ciblait de base les donzelles en bas âge, gagnera un tout autre public lorsque Hasbro se décidera à dépoussiérer le concept en faisant appel à Lauren Faust pour améliorer l'aspect des "poneys" de la série. En effet, des damoiseaux d'âges variés apprécieront tellement la série qu'ils décideront de former une sorte de communauté fraternelle avec une flopées de dérivés à la clé (animations, jeux, illustrations, ...).
Ce mouvement possède de fortes similitudes avec celui des Furries (personnes appréciant les personnages et créatures anthropomorphiques).
- La Licorne (ou Unicorne) est une équidé mythique immaculé doté d'un bouc et d'une imposante corne torsadée (vous aurez plus de précisions sur le sujet dans un article plus détaillé).
- En jeu-vidéo, la frame est une image fixe qui crée une animation lorsqu'elle est superposée à d'autres. Dans le milieu, la frame est souvent employée pour mesurer le temps (les frames d'invulnérabilité par exemple : on comptabilise le nombre de frames où le personnage sera invincible). Plus le nombre de Frame Per Second (on pourrait traduire ça en : image par seconde) est élevé et plus l'animation sera fluide.
- "Le Cid" est une tragicomédie (de Corneille) - rédigée en vers alexandrins - qui a été présentée au public en 1637 au Théâtre du Marais (salle de spectacle parisienne).
- Pierre Corneille (1606 - 1684) était un dramaturge et poète français. Il débuta sa carrière dans la comédie et se fit connaître lors de la première représentation d'une de ses pièces les plus illustres : "Le Cid".
Serio's Castlevania Fighter :
Castlevania Fighter est un Fan-Made créé par Serio avec l'aide du moteur de jeu MUGEN.
Le jeu est un genre d'immense Boss-rush mode qu'on trouve souvent sur les derniers Castlevania en 2-D (vous affrontez à la chaîne une série de Boss jusqu'à parvenir au combat final).
La première démo, publiée en 2008, permettait d'incarner 8 personnages différents (Alucard, Richter Belmont, Simon Belmont, Hugh Baldwin, Julius Belmont, Yoko Belnades, Old Axe Armor et Skeleton). La quatrième et dernière version connue à ce jour - sortie en 2010 - a été améliorée sur bien des points : doublages anglais, nouveaux personnages, nouveaux Boss, etc.
Artwork d'Albus, un personnage qu'il vous sera possible d'incarner dans Castlevania Fighter.
Depuis la quatrième démo, il est possible d'incarner un nombre extravagant de personnages - ça va de Reimu Hakurei (consultez le chapitre consacré au jeu "Koumajou Densetsu" pour en savoir plus) en passant par Ronald McDonald (sans doute en rapport avec le Mème de la publicité japonaise qui nous montre la mascotte clownesque sous un jour nouveau); jusqu'à la petite grenouille verte des Castlevania (vaincre l'ennemi à coup de langue est un concept original ...).
Il serait inutile - et fastidieux - que je vous explique les capacités de chaque combattant. Je préfère vous laisser charger dans le tas pour vous forger votre propre opinion sur la question.
Voici une vidéo complète de gameplay :
Ne vous étonnez pas si la difficulté semble monstrueuse, le joueur (qui incarne Albus) est en mode "Cauchemar" (donc réservé aux joueurs aguerris).
Il ne me reste plus qu'à vous offrir le traditionnel lien et à vous souhaiter bon courage !
Informations complémentaires :
- MUGEN est un moteur de jeu pour les combats 2D créé par Elecbyte en 1999. Ce système vous permet de conçevoir vos propres jeux grâce à une bibliothèque de fichiers (c'est un peu comme les pièces détachées de plusieurs jeux qui vont vous offre la possibilité d'en assembler de nouveaux).
- Dans "Castlevania : Circle of the Moon", Hugh Baldwin est le fils de Morris Baldwin, un tueur de Vampires qui - aidé par la famille Graves - a scellé Dracula.
Jaloux de son rival Nathan Graves (le héros de l'épisode), il le jugera indigne de porter le "Vampire Killer" et Dracula exploitera sa rancoeur pour en faire - malgré lui - un allié.
- "Old Axe Armor" (apparu pour la première fois dans "Castlevania : Rondo of Blood" et appelé à l'origine "Axe Armor") est un ennemi classique des Castlevania. Il prend la forme d'une armure animée maniant une hache à double lame (et portant parfois un bouclier-tour).
Dans "Castlevania : Symphony of the Night", Alucard peut obtenir un item (the "Axe Lord Armor") qui lui permet de se changer en "Old Axe Armor" (l'armure accroît sa vitesse, augmente la défense et l'attaque mais rend ses sauts plus courts et stoppe la régénération de sa barre de Mana).
Pour le jeu "Castlevania : Portrait of Ruin", les Old Axe Armors sont décrits comme étant des guerriers Zombis aguerris. Si vous parvenez à en tuer 1000 (bon amusement), vous pourrez recommencer une nouvelle partie sous la forme d'un "Old Axe Armor" (qui est peut-être une femme revêtue de l'armure de ces créatures).
Artwork de l' "Old Axe Armor" de "Castlevania : Portrait of Ruin".
Dans "Castlevania : Harmony of Despair", si vous jouez en coopération avec d'autres joueurs, il est possible que vous croisiez des Old Axe Armors. Si l'équipier qui vous assiste a débloqué un personnage que vous n'avez pas vous-même acheté, son skin sera remplacé par celui d'un "Old Axe Armor".
- Pour faire bref, un Zombi (ou Zombie) est un Non-mort issu du folklore haïtien. Il personnifie l'esclave docile (mais ce sujet est une autre histoire).
- Albus est un personnage jouable (si vous avez terminé le jeu avec Shanoa) de "Castlevania : Order of Ecclesia".
Il est un ancien membre d'Ecclesia et manie l'arme à feu nommée Agartha (une arme magique capable de tirer des projectiles enchantés) ; traqué par son organisation pour avoir volé leur bien le plus précieux (ça me navrerait de vous en dire trop, jouez au jeu et vous en saurez plus).
Je précise qu'Agartha est le nom d'une cité, d'un royaume ou d'un monde souterrain. Sa description apparaît dans la littérature française du XIXème siècle.
- Un Mème - qui est la fusion des termes : gène et Mimésis ("imitation" en grec) - est un élément culturel reproduit et imité par d'autres. Sur le Web, il s'agit souvent de vidéos ou images sorties de leur contexte et employées à toutes les sauces, suivant les situations.
Les jeux complets :
Et voici un chapitre où vous trouverez largement de quoi vous occuper pendant des heures. La liste de ces jeux est classée par ordre de préférence personnelle (du moins apprécié au plus apprécié). Je précise que j'ai mis en lien les jeux les plus accessibles pour tous (certains demandent assez de pratique pour être juste installés). Bon amusement par avance !
The Soul of Dracula :
Si vous regrettez les premières générations des Castlevania ("Castlevania", "Castlevania II : Simon's Quest" et "Castlevania III : Dracula's Curse") alors ce jeu est fait pour vous.
Ce jeu, créé par Bunaguchi, possède des graphismes et une musique assez old-school, le personnage se manie comme dans un Castlevania classique (saute, monte et descend les escaliers, peut faire appel à une arme secondaire alimentée par les coeurs qu'on récolte, ...) et la difficulté vous donnera du fil à retordre.
Artwork de Simon Belmont tiré de "Castlevania : Lords of Shadow - Mirror of Fate".
L'originalité de ce titre est que la musique et les graphismes ne sont pas tirés (comme beaucoup de Fan-Games) des Castlevania. Les sprites des créatures et les décors ont été recréés, ce qui confère au jeu une atmosphère unique.
Je vous laisse une vidéo de gameplay pour vous faire votre propre opinion (l'intégralité du jeu est présentée sur la vidéo donc, ceux qui veulent découvrir le titre, évitez de rester scotchés trop longtemps) :
Si vous avez été convaincus par ce que vous avez vu, il ne me reste qu'à vous diriger vers la page de téléchargement et à vous souhaiter bon courage !
Castlevania : Sonata in Red :
Si vous en avez soupé des jeux de type Metroïdvania ou action-plateformes, alors faites une pause avec Sonata in Red.
Ce jeu - selon mes sources - aurait été créé par Marcus Hardle grâce à RPG Maker (programme qui permet de créer ses propres RPG - Role Play Game) et sera parfait pour les nostalgiques du genre.
Dans cet épisode, nous incarnons Allan Belmont (le petit-fils de Christopher Belmont), un chasseur de Vampires du clan bien connu.
L'histoire raconte que le château de Dracula est apparu en 1666 sur les terres de Duran Wallace Frostmitter, faisant jaillir des hordes de créatures malfaisantes qui cernèrent le manoir du noble. Peu après l'émergence de Castlevania, l'épouse de Frostmitter (Helena) disparut et ses gardes furent massacrés. Au comble du désespoir, le noble partit seul sur les traces de son épouse, prêt à tout pour la secourir...
Outre les capacités habituelles des RPG classiques, Allan Belmont pourra obtenir un Gantelet d'Ivoire qui lui permettra d'utiliser les Orbes Rouges que gardent les Boss du jeu, afin d'employer leurs pouvoirs (qui consomment des Coeurs). L'Intelligence influera sur la puissance de vos sorts et chaque orbe vous donnera accès à un panel de sorts différents.
Niveau expérience, votre personnage pourra obtenir jusqu'à 19 niveaux avant d'être au maximum de son potentiel. Les combats se déroulent comme un RPG classique (au tour par tour) : vous pourrez attaquer, vous défendre, fuir, utiliser un objet, mais vous pourrez également faire appel aux sorts d'orbe et aux armes secondaires.
Histoire d'étayer mes propos, je vous offre, au passage, une vidéo de gameplay en supplément :
N'ayant pas encore eu le temps de tester le jeu sérieusement (les RPG demandent souvent assez bien d'investissement), je ne donnerai pas mon avis sur "Castlevania : Sonata in Red", mais je vous laisse vous forger votre propre opinion en le testant par vous-mêmes. Il vous suffira juste d'aller à la page de téléchargement du site. Bon jeu !
Informations complémentaires :
- Un Metroïdvania (ou Castleroïd) est un jeu de plates-formes axé action-aventure et exploration. Le terme est tout simplement la contraction de Castlevania et Metroïd (licence où l'on incarne Samus Aran, une chasseuse de primes intergalactique) et fait référence à des jeux comme "Castlevania : Symphony of the Night", où l'on devait explorer le château de Dracula, parcourir les différentes zones et avancer dans les niveaux en collectant divers objets qui nous permettaient d'acquérir de nouvelles capacités (double saut, transformation en chauve-souris, ...).
- Christopher Belmont est le héros de deux épisodes de Castlevania sur Game-Boy : "Castlevania : The Adventure" et "Castlevania II : Belmont's Revenge". Il existe également un remake récent du premier épisode : "Castlevania : The Adventure Rebirth". Le jeu est sorti en 2009 sur la Wii mais n'est disponible qu'en téléchargement.
Artwork de Juste Belmont pour "Castlevania : Harmony of Dissonance".
Christopher est censé avoir détruit Dracula 100 ans après son ancêtre Trevor Belmont et un siècle avant Simon Belmont. Il est également le premier à avoir trouvé comment projeter des boules de feu grâce au "Vampire Killer" (le fouet du clan). Cette capacité sera plus tard employé par Juste Belmont.
Koumajou Densetsu :
Il ne s'agit pas d'un jeu mais de deux : "Koumajou Densetsu : Scarlet Symphony" (sorti en 2009) et "Koumajou Densetsu II : Stranger's Requiem" (sorti en 2010).
Le jeu (créé par Frontier Aja) est une sorte de fusion entre Castlevania et Touhou Project (une série de Shoot them up plus axée sur les personnages que la moyenne et souvent dotée d'apaisantes bandes originales).
Dans Scarlet Symphony, Gensokyo (la "Terre des Illusions", un lieu fictif lié à cette licence) est recouverte par un brouillard écarlate. Reimu Hakurey (à l'origine l'un des personnages principaux de Touhou) se rend au Manoir du Diable Écarlate ("Scarlet Devil Mansion") afin de tirer cette situation au clair.
Artwork de Reimu Hakurei.
Stranger's Requiem se déroule après les évènements du premier épisode. Sakuya Izayoi (l'employée de maison en chef du Manoir du Diable Écarlate et la seule humaine de la demeure) décide de retrouver Remilia Scarlet (une Vampire et la propriétaire du manoir), sa patronne.
Le jeu se joue plus ou moins comme un Castlevania classique : vous parcourez un niveau avec des pièges et ennemis, vous avez une arme principale et plusieurs capacités secondaires qui consomment votre endurance (celle-ci se recharge avec le temps), pour finalement affronter le Boss de la zone.
Le lien avec Touhou se voit surtout au niveau des affrontements contre les Boss. Ces derniers ont tendance à vous envoyer une vague effarante de projectiles (boules d'énergie, ennemis, couteaux, ...) qu'il vous sera très difficile d'esquiver (comme dans tout Shoot them up qui se respecte).
Outre la difficulté assez élevée, le jeu est franchement beau pour un Fan-Game : les ennemis tirés du bestiaire de Castlevania et Touhou sont refaits et souvent plus détaillés que les originaux, les décors sont d'une bonne facture, la musique est digne d'un Touhou et les doublages ont été réalisés par une professionnelle.
Il faut par contre savoir apprécier le style Manga (logique, me direz-vous) qui altère assez fortement l'univers généralement sombre des Castlevania.
Voici une vidéo de gameplay de "Koumajou Densetsu: Scarlet Symphony":
Et une autre qui vous montrera le gameplay complet de "Koumajou Densetsu II: Stranger's Requiem" :
Étant donné que les jeux sont assez complexes à installer, je ne vous fournirai pas de lien. Je laisse les plus acharnés d'entre vous le dénicher. Bon amusement par avance à ceux qui y parviendront !
Informations complémentaires :
- Un Shoot them up (ou Shoot 'em up) est un type de jeu où le joueur incarne un vaisseau ou un personnage qui doit détruire le plus d'ennemis qui apparaissent à l'écran (ce type de jeu peut avoir un écran fixe, à défilement, voire multidirectionnel).
- Reimu Hakurei et Sakuya Izayoi sont deux personnages jouables pour le Fan-Game : "Serio's Castlevania Fighter" (dont la description se trouve dans un chapitre précédent).
Jaquette de promotion de Stranger's Requiem. Vous pouvez voir Sakuya Izayoi en avant-plan.
Castlevania 2 : Simon's Quest Revamped :
"Castlevania II : Simon's Quest" est la suite du premier Castlevania. Sorti en 1987 sur la NES au Japon (1990 en Europe). Ce jeu de plates-formes et d'aventure est différent de son prédécesseur puisqu'il introduit des mécaniques de gameplay propres aux RPG (inventaire et recherche d'objets).
L'histoire nous fait à nouveau incarner Simon Belmont. Peu après sa victoire sur le Comte Dracula, ce dernier est victime d'une malédiction que lui a lancée son ennemi juré. Pour vaincre le mal qui le ronge, Simon devra rassembler les restes du Vampire afin de le détruire "une fois pour toutes" (en théorie).
Contrairement à l'épisode précédent, vous ne parcourez pas les salles de Castlevania (qui est en ruines) mais plutôt la Transylvanie. En traversant la région vous pourrez aller de village en village, vous collecterez des informations - certaines personnes vous mentiront, donc prenez garde ! -, vous traverserez cavernes et forêts, pour traquer les monstres afin de collecter les précieux Coeurs (qui servent surtout de monnaie locale), et découvrirez les manoirs qui recèlent les fameux restes du Comte - ils vous seront fort utiles combinés avec vos armes.
Autre particularité de gameplay : le cycle jour/nuit. Si voyager de jour en Transylvanie est une promenade de santé, le faire de nuit sera aussi sûr que de traverser la ménagerie d'un cirque, vêtu d'un justaucorps en côtelettes (les ennemis seront plus résistants et les villages seront bien moins accueillants qu'en journée).
Au fil du jeu, vous complèterez et améliorerez votre équipement (le fouet peut être plusieurs fois uppgradé), mais trouver tous les items ne sera pas évident sans une bonne dose de chance (ou une soluce complète sur les genoux).
Pour en revenir aux restes de Dracula, ces derniers se trouvent cachés dans les différents manoirs de la région. Ils sont contenus dans des orbes et ne peuvent être brisés qu'à l'aide de pieux en chêne. Chaque reste du Comte (il y en a 5) possède une fonction particulière lorsque vous le combinez avec votre équipement (l'Oeil de Dracula permet de voir les faux murs, la Griffe de Dracula permet de briser certains murs avec le fouet, ...).
Simon Belmont dans Castlevania II (illustration de GreenStranger).
Si je vous parle de Castlevania II, c'est tout simplement que le jeu dont il est question - créé par Metroid Quest Studios - est un remake de cet épisode.
Il est resté assez fidèle à l'original (pour ce qui est du gameplay), mais il s'est permis d'améliorer grandement l'aspect graphique (en employant notamment des sprites de Castlevania plus récents), la musique, et il apporte quelques améliorations (notamment l'ajout de nouveaux Boss pour garder les différents restes de Dracula).
Bon, par contre, il faut aimer le fait de devoir farmer des coeurs comme un forcené pour pouvoir faire son marché, de devoir mitrailler le sol d'Eau-bénite - pour révéler les faux-sols -, la raideur du gameplay (propre aux premiers Castlevania), et le fait qu'on ne sache pas toujours ce qu'il faut faire pour avancer (exemple : brandir un Orbe Bleu en s'agenouillant face à certains points d'eau fera baisser le niveau des flots... je doute que ce genre d'énigme coule "de source").
De mon côté, j'ai trouvé le jeu très agréable et presque dénué de bugs (hormis la fois où je me suis retrouvé face à un Boss qui a voulu jouer les monte-en-l'air... son saut l'a propulsé hors de la salle, me laissant seul dans la pièce close). Il sera un bon moyen de faire découvrir (ou de redécouvrir, pour les habitués) le jeu aux amateurs de Castlevania qui n'ont pas pu tester les premiers épisodes.
Voici la vidéo complète du gameplay de "Castlevania 2 : Simon's Quest Revamped"(si vous êtes bloqués il pourra toujours vous servir de soluce) :
Il ne me reste plus qu'à vous rediriger vers un lien pour que vous puissiez jouer au jeu. Bonne découverte (ou redécouverte) !
Informations complémentaires :
- La Côte de Dracula, le Coeur de Dracula, l'Oeil de Dracula, la Griffe de Dracula et l'Anneau de Dracula sont des items "clés" qui reviendront souvent dans les Castlevania. On peut les retrouver dans "Castlevania : Symphony of the Night" et "Castlevania : Harmony of Dissonance".
Castlevania The Lecarde Chronicles :
Je termine bien entendu avec le jeu qui m'a le plus intéressé dans la liste que je vous ai sélectionnée : "Castlevania The Lecarde Chronicles".
Ce Fan-Made a été créé par MIG et la version Beta est disponible depuis 2013.
Dans ce jeu, vous devez incarner Efrain Lecarde (le nom est forcément un clin-d'oeil à la famille Lecarde des Castlevania), un chevalier de l'église censé affronter le mal sous toutes ses formes.
Il découvre un jour que le cimetière de la ville de Ségovie (Espagne) est victime d'un mal étrange. Ses investigations le mèneront en Autriche où il devra se rendre au château des von Viltheim et découvrir ce qui arrivé à ce lieu autrefois sacré.
Artwork d'Eric Lecarde, d'Alucard et de la "Lance d'Alucard" (tiré du jeu "Castlevania : Portrait of Ruin").
Niveau gameplay, le jeu ressemble à un hybride de Castlevania old-school (rigidité du gameplay, recul lorsque vous prenez un coup en plein saut, arme principale unique, ...) et moderne (double saut, découverte de nouveaux pouvoirs, possibilité de trouver des uppgrades pour votre vie, endurance, ...).
Dans un premier temps, Vous devez explorer la région autrichienne (afin de récolter les différentes parties du blason des von Viltheim), puis explorer les sections du château.
Au fil du jeu, vous pourrez obtenir de nouvelles capacités (double saut, charge, glissage, planer dans les airs, ...) et vos armes se renforceront : votre fouet fera plus de dégâts, vos armes secondaires seront plus puissantes, consommant toutefois plus de coeurs (il est possible de choisir la puissance de votre arme secondaire histoire de ne pas gaspiller).
Le jeu en lui-même est fort original sur plusieurs plans : l'ambiance générale du jeu est très sombre (plus qu'un Castlevania classique), beaucoup de créatures (originaires de Castlevania) ont été remaniées pour correspondre au jeu (vous croiserez des fantasins squelettes, Mandragores, Spectres, pièces d'échec animées et j'en passe ...), le scénario est simple mais permet pour une fois de sortir du classique château de Dracula et la difficulté en fera grincer des dents plus d'un.
Niveau défauts, le jeu en a peu mais ils ont le mérite d'être signalés... La configuration de vos touches n'est pas très pratique (vous avez le choix entre trois configurations et ces dernières ne sont pas aux emplacements les plus commodes), le nombre de vies limités vous agacera assez souvent (il est possible de sauvegarder le jeu entre les niveaux, mais si vous perdez toutes vos vies, vous reviendrez à l'écran-titre sans pouvoir revenir à un point de sauvegarde du niveau entamé) et le plus gros souci : les ennemis du jeu semblent vous repérer avant que vous n'arriviez. Ca semble idiot, mais l'exemple le plus flagrant est celui des Piliers d'Os, tours d'os qui crachent des boules de feu. Si vous tentez de sauter par-dessus un trou et qu'un "Pilier d'Os" est en face de vous, il y a de grandes chances qu'il ait craché son projectile en avance, vous le prendrez ainsi de plein fouet, reculerez sous le coup, tomberez à l'eau et perdrez une vie pour rien... Ces défauts ne rendront pas le jeu injouable pour autant, donc n'ayez pas peur de vous lancer dans "Castlevania : The Lecarde Chronicles".
Je vous laisse - comme toujours - un extrait du jeu :
Et il ne me reste qu'à vous laisser un lien pour que vous puissiez obtenir le jeu.
Bon amusement et montrez-vous tenaces ! Vous risquez d'avoir un peu de mal à vous adapter au jeu mais la persévérance paie toujours.
Informations complémentaires :
- Eric Lecarde (apparu dans "Castlevania : Bloodlines") est le compagnon d'armes de John Morris et le détenteur de la "Lance d'Alucard".
Né en 1892 en Ségovie - vous voyez plus clairement le lien avec Efrain Lecarde ? -, Eric Lecarde partira en croisade contre le mal lorsque sa fiancée, Gwendolynn sera changée en Vampire par la Comtesse Elizabeth Bartley (la nièce de Dracula, qui tentera de provoquer la Première Guerre mondiale afin de le rescusciter).
Eric, ivre de vengeance, convaincra son ami de toujours John Morris, afin qu'il l'accompagne pour stoper les ambitions d'Elizabeth. Il utilisera le rituel qui permettra à John de manier le "Vampire Killer" à son plein potentiel et ils traqueront la Vampire à travers l'Europe.
Dracula sera finalement ramené à la "vie", mais les deux amis parviendront à le vaincre.
Le reste de l'histoire vous sera dévoilé dans "Castlevania : Portrait of Ruin". Pour ne pas vous gâcher la surprise, je vous laisse découvrir le rôle d'Eric Lecarde dans cet épisode.
- La "Lance d'Alucard" est une arme magique forgée par Adrian Fahrenheit Tepes (le nom complet d'Alucard). Transmise de génération en génération dans la famille Lecarde, plusieurs personnages ont manié cet illustre artefact : Eric Lecarde ("Castlevania : Bloodlines" et "Castlevania Judgement"), Jonathan Morris ("Castlevania : Portrait of Ruin") et Alucard lui-même (uniquement dans la version Saturn de "Castlevania : Symphony of the Night").
Conclusion :
J'espère que vous aurez trouvé votre bonheur dans cette succession de jeux liés à la licence Castlevania. Cet article un peu particulier est ma façon de remercier ceux qui ont créé ces Fan-Mades avec passion, et c'est également ma façon de faire plaisir à ceux et celles qui lisent mes écrits - que ce soit depuis peu ou depuis des éons.
Amusez-vous à les tester, essayez de les finir et n'hésitez pas à me faire part de vos impressions à leur sujet.
Illustration assez amusante de Simon Belmont (par Ryan Jones).
Je vais de mon côté pendre à son crochet le fouet des Belmont pour quelque temps et attendre qu'arrive - non sans une pointe d'impatience - notre prochain voyage dans le monde vidéoludique.
Remerciements :
Pour la rédaction de cette partie, je remercie :
- Les créateurs des différents Fan-Games de Castlevania qui jalonnent cet article (vous trouverez le nom ou le pseudo de chaque programeur dans le chapitre consacré à son jeu).
- Le youtuber : Shadowserg et les autres pour leurs vidéos de qualité.
- Les différents artistes (cités sur chaque illustration) dont les créations ont pu égayer cet article.
- La patience et le soutien de ma correctrice Aurore Guillemette.
- Mes lecteurs - que je salue - qui me suivent depuis des années (et deviennent de plus en plus nombreux à mesure que le Fatras Folklorique s'étoffe).
Idraemir
Presque rien sur lord off shadow ? C'est un reboot totale de la série . Pas forcément apprécié par les fan de Castlevania pro iga faut avouer mais franchement vaut son détour. Je le préfère au autre Certe sa change des Castlevania de base. Mais cela a remis de la fraîcheur à cette saga agonisante vers la fin .
RépondreSupprimer"Lords of Shadow" ? Je dois avoir évoqué ici et là le premier épisode pour certaines créatures de son bestiaire (l'article sur Jenny Greenteeth par exemple). L'article qui traite des Castlevania est très ancien donc il a besoin d'un - gros - coup de pinceau... un jour où j'aurai le temps.
SupprimerJ'ai apprécié le premier épisode (même s'il pompait un peu beaucoup sur d'autres jeux comme "Shadow of the Colossus"), le second n'était pas désagréable (hormis les très dispensables QTE sur 3DS) et le "Lords of Shadow 2" m'a fait piquer une crise de nerfs tant je l'ai trouvé médiocre sur un paquet de plans (un avis personnel bien sûr).
Oui, la série est plus ou moins arrivée à sa fin (surtout avec la politique actuelle de Konami) mais on peut voir un éventuel renouveau avec "Bloodstained".